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MEITO – Reportages – Généralisation du BIM, un tremplin pour ARTEFACTO

Application de réalité augmentée Urbasee pour l'article de MEITO

Prendre le virage puis accélérer, Artefacto est en train de se transformer. De prestataire de services basés sur les maquettes 3D, l’entreprise évolue vers l’édition de logiciels de réalité augmentée accessibles en Cloud. Des outils d’autant plus pertinents que l’usage de la maquette numérique, le BIM, se généralise dans le monde du bâtiment.

Source : MEITO – Reportages – Généralisation du BIM, un tremplin pour ARTEFACTO

Généralisation du BIM, un tremplin pour ARTEFACTO

Valérie Cottereau : “Nous déportons la création de valeur vers le logiciel. C’est un moment charnière pour Artefacto !”
Prendre le virage puis accélérer, Artefacto est en train de se transformer. De prestataire de services basés sur les maquettes 3D, l’entreprise évolue vers l’édition de logiciels de réalité augmentée accessibles en Cloud. Des outils d’autant plus pertinents que l’usage de la maquette numérique, le BIM, se généralise dans le monde du bâtiment.

Artefacto a construit son savoir-faire dans le secteur du bâtiment et sur un créneau : les outils de communication 3D. Dix-huit ans après la création de la société, cette activité de médiation pour le bâtiment sous forme de prestations de service reste, en volume, le coeur de son activité. Et c’est aussi la base de sa notoriété : la PME de Betton (35) accompagne de grands projets de construction et d’aménagement en France et à l’international. Son chiffre d’affaires, toutes activités confondues, approche les 3 millions d’euros.

En pointe sur la réalité augmentée

Ce succès, Artefacto le doit à une progression constante de ses compétences grâce à une implication très forte dans la R&D. En une dizaine d’années d’efforts, l’entreprise est devenue un pionnier et une référence en matière de réalité augmentée. Ses applications permettent de visualiser un site ou un équipement au travers d’une tablette ou d’un smartphone, et de superposer de nouvelles informations à la réalité.

En superposant la maquette numérique au chantier, on peut tout de suite vérifier la conformité.

Quelques exemples : dans le secteur du bâtiment, on peut visualiser sur le terrain un projet tel qu’il apparaîtra une fois achevé ; dans l’industrie, ce peut être un guide augmenté qui ajoute à la réalité d’un équipement des indications permettant de réaliser une intervention ; dans le domaine culturel, il s’agit d’apporter des informations, de l’immersion, de l’interaction. À travers la tablette, on peut par exemple visualiser un monument tel qu’il se présentait il y a plusieurs centaines d’années. Quel que soit le secteur, observe Valérie Cottereau, PDG de l’entreprise, “le contenu change, mais les technologies sont identiques.”

Un changement de modèle

Ces technologies, ce sont les logiciels qu’Artefacto a développé pour réaliser et optimiser ses prestations. Des outils que l’entreprise a récemment décidé d’industrialiser pour les proposer à des professionnels en mode SaaS. “Pour nous, ça revient à déporter la création de valeur vers le logiciel. Mais c’est aussi un profond changement de culture en interne, puisque nous passons de prestataire de services à éditeur de logiciels. C’est un moment charnière pour Artefacto !”
La solution phare commercialisée par Artefacto s’appelle Urbasee . Elle permettra de toucher d’autant plus de nouveaux clients que l’usage du BIM (Building Information Modeling) se démocratise.“Imaginons un constructeur de maisons individuelles. Il charge sur notre plateforme un modèle 3D d’une maison. Grâce à une application pour tablettes, il peut visualiser le bâtiment en réalité augmentée et le montrer à ses clients. La maquette numérique est la matière première, le reste doit être simple. La clé, c’est de réaliser des outils faciles à utiliser.”

Le suivi de chantier et au-delà

D’autres outils sont à l’étude “pour accompagner les gens pendant toute la durée du chantier”. En particulier, grâce au BIM et à la réalité augmentée, on pourra accélérer le suivi de chantier et la prise de décision. “En superposant la maquette numérique au chantier tel qu’il est à un instant donné, on peut tout de suite vérifier l’état de conformité : je prends la tablette, je regarde un mur, je vois tout de suite s’il existe, par exemple, des réservations pour l’électricité. Aujourd’hui, il manque toujours le plan qui va bien. Demain, on pourra tout vérifier instantanément.”
Au-delà, Artefacto s’intéresse aussi à l’après chantier, quand il faudra entretenir un bâtiment et en assurer la maintenance. Là encore, le BIM et la réalité augmentée seront d’une grande utilité : “S’il s’agit par exemple d’une chaudière : on sait où se trouve l’équipement, on a l’historique, on pourra guider l’opérateur pour qu’il réalise son intervention.”
Ces derniers outils sont encore au stade de projet, mais Artefacto anticipe une transformation des usages à court terme. “Il s’agit pour l’instant de se mettre le pied à l’étrier, puis de faire la preuve de concept des nouveaux outils en situation réelle. L’objectif, c’est d’être prêt quand le marché sera là. Il faudra que nous disposions de solutions à maturité quand les acteurs seront eux-mêmes à maturité pour les utiliser.”

Source : MEITO – Reportages – Généralisation du BIM, un tremplin pour ARTEFACTO

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